divers
un melange de photo
Loin de toi mon cœur manque cruellement d’air il ne respire plus qu’une fois sur deux, loin de ton regard je me perds dans les idées noires, quand pourrais-je enfin revoir ton doux visage, le manque envahit peu à peu mon corps ce brasier et la flamme que tu y as insérée n'a de cesse de brûler, tu me manques tant, sans toi ma vie est vide de sens et je garde l’espoir brûlant de ressentir ta chaleur encore une fois, tu es si loin et pourtant si près de moi
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées,
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit,
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées,
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit!
Tous ces jours passeront, ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts
Sur les fleuves d'argents, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes;
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
s'iront rajeunissant, le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientot, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux!
VICTOR HUGO
Je me sens parfois comme un vieux chêne meurtri par les intempéries de la vie.
Mais je sais que ceux qui disaient m'aimer n'avaient à coeur que d'être des bûcherons.
Il me plaît aujourd'hui de reprendre racine...
Frédéric Heyver
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